Da Dong
Patrick, Fredo, JMichel, Isa, Claire
Nous avons envie d’une journée tranquille donc décidons d’aller reconnaître une nouvelle grotte (
il n’y a plus de laser mètre
dispo, nous prenons le décamètre au cas ou
), de toute façon nous devons aller voir ‘’un joli paysage’’… une forêt
de pierre.
Il
est 9h30 lorsque l’on nous dépose à proximité. Marche d’approche
environ 2 km dans la jungle ou le paysan joue du coupe-coupe.
Nous
arrivons au niveau d’un porche de bonne dimension qui annonce la suite.
Fredo et JMichel partent en reconnaissance tandis que Patrick, Isa et
Claire démarrent la topo au « tricamètre ». C’est du grand, avec un fort
courant d’air, la galerie 20 sur 30,
on monte suivant le sentier des
chinois puis redescendons vers la rivière, grande, large.
Nous
poursuivons l’amont au pas de course en laissant de nombreux départs de
dimensions imposantes. Déjà 13h30, il faut retourner.
Sortie 15h et
retour aux voitures. Bilan : 1432m de topo.
La
journée n’est pas finie : ballade dans le « joli paysage » : chaos
calcaire au pied de belles parois… qu’il faut gravir à pied par
l’escalier des « mille marches » pour arriver à notre hôtel. Au passage
nous repérons un trou en falaise avec un très fort courant d’air.
la forêt de pierre |
Grotte des faux monnayeurs :
Bernard, Josiane, Ben, Pascale, Christophe
Fin de l’explo pour cette cavité avec plus de 1200 mètres dans les différents départs laissés la veille.
Shen Kong Dong :
Fred et Audric poursuivent la topo de la rivière : nombreuses vasques d’eau froide et propre. Le
plafond de la galerie s’abaisse pour finir sur un siphon. Les mises en
charges se font sur des dizaines de mètres (plus d’un kilomètre de topo).
JMarc
et Alex s’attaquent à la topo de la salle découverte la veille : 200
mètres de large sur 400 à 500 de long, de part et
d’autre d’une montagne
d’argile.
la grande salle |
Chaos gigantesque, concrétions en rapport. JMarc se gratte
encore la tête pour savoir comment dessiner tout ça.
JMarie,
Thomas et Mathieu sont chargés de photographier les lieux.
Ils arrivent
à un « lieu de vie » ou les chinois (qui jusqu’à un passé récent
extrayaient le salpêtre) faisaient la cuisine, dormaient… Ils
construisaient des bacs remplis d’argile et les inondaient d’eau. La
solution riche en salpêtre était recueillie dans un bac en contrebas.
lieu de vie |
bac à salpêtre |
Mais ici tout est géant. Nos 2 photographes (JMarie n’a qu’une fonction
d’éclairagiste) sont pris de délire. Le choc des dimensions ?
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