24 Aout

Equipe de Cheng Jia Ba

Nous prenons notre petit déjeuner dans un minuscule restaurant non loin de l’hôtel. Puis nous nous séparons en deux équipes !

Ben, Claire, Josiane et Bernard partons avec le bus jusqu’au village de Da Ji Cun ; Nous partons à pied à partir du centre 
ville. 20 min de marche d’approche dans les cultures nous amènent au premier objectif : Zhiong Jia dong. Nous démarrons la 

topographie de ce grand tube qui nous amène à une deuxième sortie au bout d’environ 600 m. Josiane fait de la bio. 

Nous faisons une séance photo au retour. TPST : 3 h. 

Nous ressortons peu avant 13 h et allons directement à une autre « petite grotte » à 10 min de marche : Xiao Liang Feng dong. 

De fait l’entrée est petite et nous descendons avec une échelle amenée pour l’occasion, le ressaut de 6 m. Mais la suite est 

grande. Nous topographions l’aval, grande pente descendante avec des montagnes de glaise, qui nous amène à une rivière 

puis à un  siphon, sans compter un grand puits remontant débouchant en surface. Au-dessus du siphon, nous laissons un point d’interrogation : une pente de roche glaiseuse donne dans un volume noir qui semble important. Puis nous topographions 

200 m de galeries en amont, nous arrêtant sur un puits de 10 m du à un surcreusement. La galerie semble se poursuivre.

 

Liu Jia Dong

JMichel, Isa, Fred, JMarie avec Sissi

  

Nous arrivons à une ferme et commençons à suivre un chemin. Erreur, demi-tour : il faut rentrer dans la ferme, traverser la 

cuisine, le salon (pas la salle de bain ; il n’y en a pas), la terrasse… 

A moins de 100 mètres s’ouvre un porche. Galerie descendante gigantesque, au fond on entend une rivière . 

Descente, erreur : les guides chinois prennent une vire sur la droite, étroite, en dévers, boueuse et glissante qui domine la rivière de plusieurs dizaines de mètres à pic. On accède à un fossile au plafond. J’attaque la topo avec Isa pendant que JMichel et Fred batifolent en avant. La galerie devient énorme, descente montée, gours à sec et se termine sur un lac de boue desséchée. 

Il y a bien du courant d’air au bout mais il faut ramper ! 

Retour à la rivière de l’entrée. Fred équipe un P10 en aval puis bute rapidement sur un siphon. JMichel part vers l’amont qui à l’air boueux et étroit. Surprise encore : au fur et à mesure le plafond s’élève, les parois s’écartent et on remonte une belle rivière aux eaux cristallines, avec de belles vasques bleues (j’ai laissé mon appareil photo avec les kits à l’entrée de la rivière). Fred nous rejoint (il est le seul à avoir une néop). Nous arrêtons sur une vasque plus importante. Juste avant, JMichel remonte sur la gauche une forte pente glaiseuse en enfonçant dans l’argile la poignée dans la main droite et un bambou dans la gauche… Il accède à un niveau fossile gigantesque avec des signes humains (bacs à salpêtre, papiers). Il doit y avoir une autre issue de ce coté, ce qui ferait une bien belle traversée. 

Il est l’heure de rentrer et nous n’avons rien pour équiper le toboggan argileux. Nous sommes crevés : 13 jours d’explo sans repos pour JMichel, un seul pour les autres. En remontant au 2/3 de la pente je vais jeter un coup d’œil à un tout petit départ sur la gauche : ramping de quelques mètres sans courant d’air qui donne accès à des salles aussi gigantesques que celle du fossile. 

Il doit s’agir d’un accès pour l’aval. Ce sera pour une autre fois. Nous aurons topoté 1946 mètres !